Dans le cadre d’Erasmus, j’ai participé à une formation à la mi juin, à Florence, en Italie.
Départ le dimanche matin, avec, disons, quelques soucis pour arriver à destination… 2 heures de retard, et un porte-monnaie plus léger. Vive le train…
La formation avait pour titre : chatGPT et autres outils basiques de l’IA.
J’étais accompagné de 7 autres professeurs : 4 allemandes, 2 roumaines et un hongrois.
Évidemment, la formation a eu lieu en anglais. Si je comprends bien, m’exprimer est plus compliqué : un accent bien français, et parfois du mal à mobiliser le vocabulaire adéquat.
Nous avons découvert quelques bases sur le fonctionnement de l’IA pour commencer.
Ensuite, nous avons commencé à découvrir les différentes possibilités proposées par chatGPT et Gemini, en les comparant. Cerise sur le gâteau : une panne mondiale de chatGPT au bon moment pour nous…
A partir d’un prompt, il faut souvent modifier la demande, plusieurs fois, pour obtenir ce que l’on veut. Le résultat peut être bluffant. Il est par exemple possible, en partant d’un thème que l’on traite en cours, d’obtenir un plan détaillé de ce cours, avec pourquoi pas des exercices en sus. Comparer les différentes réponses d’IA permet également d’enrichir de différentes idées le résultat final.
S’il ne faut retenir qu’un mot : contextualiser.
Il est également possible de faire des demandes vocales, et dans Gemini, demander à vérifier les informations, avec une vérification approfondie.
Après quelques explications, nous passons à la pratique, et nous partageons ensuite nos résultats, afin d’en discuter, et aussi remarquer certains soucis, artefacts liés aux IA (par exemple, la génération d’image n’est pas douée pour les textes, on peut obtenir des mots ne voulant rien dire).
Autres découvertes sympathiques :
- les IA sont capables de décrire des images qu’on leur fournit
- il est possible de leur demander de traiter les données fournies dans un classeur (xls ou ods)
- création de quiz à partir d’un document
- création de résumé d’un document
En parlant d’images, nous avons utilisé les générateurs pour obtenir des images sur un thème donné. De mon côté, je me suis fixé pour but de réaliser une image donnant quelques astuces pour réussir ses examens (c’est la bonne période…).
Le résultat est donné ci-dessous (après quelques essais, mais avec un compte gratuit, il n’y a qu’un nombre limité d’essais par jour).


Jeudi, nous avons appris à créer des présentations au travers de deux outils :
- curipod, qui permet de créer des présentations en ligne et interactives (votes, questions ouvertes, dessin [fous rires garantis en découvrant les dessins des collègues…], questions corrigées par IA). Pour la mise en pratique, nous avons travaillé en binômes sur les mystères de Florence. Comme point de départ, un prompt indiquant le sujet, et toutes les informations que nous jugeons utiles.
- Gamma, un autre outil en ligne. A partir d’un prompt, il est capable d’aller chercher des informations, des photos en ligne (ou les créer par IA). Il est bien évidemment possible de modifier le résultat de l’IA (pour ma part, j’ai modifié les photos, avec une recherche en ligne accessible directement dans l’interface).
Il est également possible d’utiliser les outils classiques de l’IA, et canva. Au final, un outil permet d’obtenir une base intéressante de travail, et on peut ensuite modifier ce résultat dans un autre outil pour obtenir exactement le résultat voulu.
Pour la dernière journée, vendredi, après une petite pause culinaire (il est possible de générer des recettes avec une IA, mais à nos risques et périls… En choisissant comme pays la France, il m’a souvent proposé des escargots, ce qui n’est vraiment pas ma tasse de thé). Ensuite, nous avons poursuivi en découvrant un outil étonnant : mizou (développé en France !), puisqu’il permet de créer son propre chatbot, à partir d’un sujet donné. Je lui ai donc demandé de créer un chatbot, nommé Newton, pour réviser les dérivées. Le résultat est satisfaisant, des garde-fous existent (il est d’ailleurs possible de les indiquer clairement), et on peut aussi ajouter une touche d’humour (oui oui, le bot peut-être un chat demandant fréquemment à manger).
Ensuite, un outil également très puissant (magicschool), puisqu’il regroupe pléthore d’outils divers et variés (création de quiz à partir d’une transcription d’une vidéo, réponse aux mails, fourchelangues, blagues (enfin ce qu’il pense être des blagues), création de quiz en mathématiques etc.). Il faudrait plusieurs heures pour tout explorer tant l’offre est vaste.
Pour finir, sur une note sympathique, la création de musique générée par IA : suno. On demande la création d’un texte à chatGPT ou autre IA, on l’importe, on choisit le style de musique, et au bout de quelques minutes, la chanson est prête ! Incroyable !
Voici le texte de la chanson :
Verse 1
Eight minds met beneath the sky,
From lands where different voices lie—
Germany, France, and Hungary,
Romania, in harmony.
We gathered close in Florence fair,
Where art and code hung in the air.
R. led us with a smile,
An Italian guide with thoughtful style.
Chorus
In Florence, where AI sings,
We shaped the future on data wings.
With chatbots bright and music new,
And images that felt so true.
Between the Arno and the skies,
We saw the world through learning’s eyes.
Oh Florence, where the old meets bold,
You help young stories to unfold.
Verse 2
In ancient rooms, with modern dreams,
We learned to speak in coded streams.
Presented thoughts, from near and far,
Each voice a spark, each mind a star.
We shared our laughter, built with grace,
In every smile, a learning place.
And R calm and wise,
Helped AI open human skies.
Bridge
The city watched with silent pride,
As past and future walked side by side.
Where once the canvas held the sun,
Now algorithms softly run.
Chorus (repeat)
In Florence, where AI sings,
We shaped the future on data wings.
With chatbots bright and music new,
And images that felt so true.
From eight small hearts across the land,
We built a dream with Riccardo’s hand.
Oh Florence, cradle of design,
You made our stories intertwine.
Outro
So let the skyline fade to blue,
With circuits humming something true.
In Florence, something timeless rings—
The soul of teachers… and code that sings.
Évidemment, je ne pouvais pas être à Florence sans visiter cette magnifique ville. Lundi, découverte de la ville, en marchant, repérage de quelques musées pour la suite du séjour.


Mardi, visite de la galleria dell’Accademia, où l’on trouve une des sculptures les plus célèbres au monde : le David de Michel-Ange.

Mercredi, direction la galleria degli Uffizi, un magnifique musée. Beaucoup de tableaux, et des peintres très connus !



Jeudi, après avoir traversé l’Arno, je suis parti à la découverte du Palazzo Pitti. J’ai visité, en petit groupe, les appartements royaux, puis la Galleria Palatina, la Galleria d’arte moderna, et pour terminer le museo giardino di Boboli, magnifique et grand jardin (il faut être en forme, il y a des pentes à plus de 15 %, heureusement courtes).




Vendredi, direction le museo Galileo, qui regorge d’appareils scientifiques divers et variés (dont les deux lunettes utilisées par Galilée).

Florence est une ville magnifique ! Bien que la chaleur puisse y être étouffante, les bâtiments sont très hauts, ce qui permet de profiter de l’ombre.
C’est une ville très touristique, on y trouve beaucoup de monde, une quantité phénoménale de restaurants, pizzerias (miam !), gelaterias, mais malheureusement, il est compliqué d’y trouver du pain…
Enfin, pour terminer, direction Pise et sa célèbre tour pour le dernier jour ! Sorti de la place des miracles, il y a, en comparaison avec Florence, assez peu de choses à voir. La cathédrale est magnifique, et la tour, toujours penchée…





Loïc Evanno
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